Ce matin, je suis aux côtés des étudiants et des enseignants de STAPS de l'#UPEC à Créteil pour leur rentrée.
L'ensemble de l'équipe a décidé de démissionner de ses fonctions administratives.
Je vous explique
En dehors des heures d'enseignement, les enseignants ont des dizaines d'heures de travail sur des tâches administratives et d'encadrement.
Pour ces heures, le gouvernement a annoncé une prime avant l'été. Mais cette prime ne concerne que les enseignants-chercheurs. Donc une petite minorité d'entre eux.
Rien pour les enseignants certifiés, vacataires, agrégés ou contractuels. Pour les mêmes tâches, ils demandent la même prime pour tout le monde.
La rentrée n'aura donc pas lieu aujourd'hui. Et c'est la mort dans l'âme que les professeurs l'annoncent aujourd'hui.
Ce mouvement est national et exemplaire par son unité : il réunit tous les enseignants de tous les statuts, les étudiants, le BDE…
Cette mobilisation interroge plus largement l'abandon de l'université en général et de la filière STAPS en particulier par le gouvernement. En L1, ils sont 500. En L2, 250. Et en L3, ils ne sont plus que 75.
Pourquoi un tel décrochage ?
STAPS est une filière d'excellence, qui ne tient aujourd'hui que par le dévouement et le travail gratuit des enseignants.
J'interpellerai le ministre, la présidence de l'université et le rectorat sur l'urgence. Nous ne les laisserons pas tomber.
Je vous tiendrai très vite au courant.