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Fabien Bilheran, ex-policier, et Agnès Naudin, capitaine de police, ont coécrit Police : la loi de l’omerta,
aux éditions Le Cherche Midi. Six policiers lanceurs d’alerte décrivent leur quotidien : racisme,
violences ou encore harcèlement, avec, décrivent-ils, une volonté de l’administration d’étouffer les affaires.
A écouter sur ce lien :
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Un auxiliaire de police de 23 ans, originaire du Cher, est jugé en comparution immédiate ce vendredi,
une information France Bleu Touraine.
Il est soupçonné d'avoir commis plusieurs incendies dans la nuit du 5 au 6 août à Tours,
entre le quartier des Prébendes et l'avenue de Grammont.
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Il est originaire du Bordelais1.
Il commence sa carrière dans la police nationale. Il est commissaire de police à Puteaux2. Il devient par la suite
chef d'état-major de la Sécurité publique. En 2001, il est nommé directeur départemental à Rennes, où il ne reste que
Il est directeur de cabinet de Michel Gaudin à la direction générale de la Police nationale en 2002. Gardère dirige alors la sécurité publique
d'Ille-et-Vilaine5. Il monte avec Gaudin la police d'agglomération du Grand Paris6. Il est nommé directeur de la police urbaine de proximité
de Paris en 20057,8. Il est nommé quatre ans plus tard directeur de la police du Grand Paris, où il dirige 26 000 hommes9. Il est crédité
d'avoir fait chuter de 25 % la criminalité dans l'agglomération10.
En mars 2011, il est nommé préfet hors cadre et devient directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur Claude Guéant11.
Le président Nicolas Sarkozy décide de le nommer préfet chargé de la sécurité à Marseille en août 2011, avec la mission de juguler
la délinquance4. Il remplace Gilles Leclair12. The Economist remarque que la tâche de la pacification de Marseille est difficile, de telle
sorte qu'il est le troisième préfet à ce poste en trois ans13. Il met en place une « stratégie de harcèlement » en récupérant un
maximum des armes utilisées par les bandits et délinquants, dont 290 pistolets et armes automatiques en 2011. En janvier 2012,
300 armes sont récupérées14. Le journal Le Monde considère que même s'il obtient des renforts de CRS, « il ne peut en fait
que contenir la situation ». Il décide de s'intéresser aux accusations visant des actes de violence commis par la
Brigade anti-criminalité de Marseille3.
Il reste à ce poste jusqu'en septembre 2012. Il est alors remplacé par Jean-Paul Bonnetain15. Il devient en septembre préfet délégué
à la sécurité des aéroports parisiens de Roissy et du Bourget jusqu'en décembre 201411.
En janvier 2015, il est nommé directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps)16. Il est contraint de quitter
ce poste lorsqu'il est mis en examen en 2016. Il se reconvertit dans l'intérim1.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Gard%C3%A8re
Affaires judiciaires
Une enquête est ouverte en août 2013 à la suite d'un signalement de Tracfin, qui le soupçonne d'abus de bien social, de travail
dissimulé et de blanchiment visant les activités d'une entreprise immobilière, France Pierre17.
Il est mis en examen en janvier puis en septembre 20167. Il est soupçonné d'avoir utilisé sa position pour obtenir des faveurs
en échange de contreparties18. Il est placé sous contrôle judiciaire et se voit interdire l'exercice de tout emploi public ainsi que de
tout emploi dans les secteurs de la sécurité ou des aéroports11. Il est défendu par Jean Veil19.
Il est accusé de corruption passive, de recel, d'abus de biens sociaux et détournement de fonds publics20. La justice enquête
sur le fait qu'il habite un logement social dans la ville de Puteaux, alors qu'il possède une dizaine d'autres propriétés immobilières19.
S'étant fait offrir des locations de voiture, des restaurants de luxe et des téléphones cellulaires coûteux, Le Parisien surnomme
Alain Gardère « le préfet qui ne payait jamais »20.
L'enquête prend fin en septembre 202021. Il fait partie des seuls quatre préfets mis en examen dans les années 2000 et 201011.
En juillet 2022, le ministère public demande son renvoi devant le tribunal, avec quinze autres personnes, pour des faits de « corruption »,
de « détournement de fonds publics » ou encore de « prise illégale d’intérêts »22.
Son appartenance à la franc-maçonnerie a guidé une partie de ses choix : il lui est reproché d’avoir utilisé ses fonctions publiques
pour favoriser les affaires d’autres francs-maçons23.
Source également :
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L'ancien préfet Alain Gardère renvoyé devant le tribunal pour corruption. Au terme de huit ans d'enquête,
la justice ordonne un procès contre ce grand flic sarkozyste devenu préfet, soupçonné de s'être
enrichi illégalement en rendant de nombreux services, et limogé en 2016.